Moi c'est Loïc et je suis sur terre depuis 15 ans. J'habite en France dans la région de Franche Comté. Je serai présent 5/7 jours. J'ai trouvé le forum via bazzart et je dois dire qu'il est vraiment parfait. Je voudrais également dire qu'un chieur est arrivé sur le forum =P.

Code:

[b]MICHAEL TREVINO[/b] [color=red]◮[/color]. LAZAR HELIAS KOVACS

Quatorze avril mille neuf cent quatre-vingt sept, Budapest.

Assise sur le sofa dans la chambre à coucher, les larmes aux yeux elle attendait, immobile depuis bientôt une heure. Cette jeune femme seulement âgée de vingt et un ans s’appelait Katy, une jeune américaine qui jusqu’en janvier n’avait jamais mis un seul pied en Hongrie, en réalité tout était allé très vite. Un soir alors qu’elle participait à une soirée sur la plage elle avait fait sa rencontre, un beau brun ténébreux. Entre eux tout avait été si rapide, il avait suffit d’un seul regard pour qu’ils comprennent qu’ils étaient fait l’un pour l’autre. La soirée était passée vite, la petite blonde n’avait cessé d’observer Andrea, qui, lui n’attendait qu’une seule chose, qu’elle se retrouve seule pour qu’il puisse l’aborder. De fil en aiguille ils avaient fini par tomber très sérieusement amoureux, quelques mois étaient passés et lorsqu’il avait été l’heure pour Andrea de repartir pour Budapest elle n’avait pas émit de résistance pour le suivre. Ce soir, assise dans le noir elle ne regrettait pas d’avoir pris cette décision, elle avait certes tout abandonné, ses études de journalisme, ses amis, sa famille, mais ici elle était heureuse.

Une vingtaine de minutes plus tard la porte d’entrée s’ouvra, la porte avait un bruit singulier qui lui permettait de toujours savoir quand quelqu’un rentrait et ressortait. Prenant une grande inspiration elle alluma la lumière attendant qu’il vienne à elle, il l’approchait lui déposant un baiser sur les lèvres ne remarquant même pas ses yeux rouges et boursouflés. Lorsqu’il se reculait après l’avoir embrassé il constatait qu’elle avait l’air terriblement préoccupée. « Ca va ? Tu es pâle. » Il semblait se faire du souci, oui parce qu’il n’était pas un mec comme les autres. Il aimait réellement Katy, jamais il n’aurait pu lui faire du mal, il ne voyait que par elle. « Je… Je suis enceinte ! » La bombe était lancée, sans passer par un long discours qui aurait eu pour but d’amorcer l’annonce qu’elle devait lui faire. Les larmes coulant le long de son visage Andrea sauta dans les bras de la personne qui deviendrait dans quelques mois sa femme. Il était tellement heureux, elle s’attendait à ce qu’il se mette en colère alors qu’en réalité… S’était surement le plus beau jour de sa vie.

△ △ △ △△ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △△ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △

Les quelques mois qui ont suivis cette annonce ont surement été les plus beaux de la vie de ce jeune couple. Ils n’étaient pas très âgées et pourtant, ils étaient déjà sur le point de fonder une famille, le rêve secret de Katy se réalisait. En plus d’être en couple avec l’homme qu’elle considérait comme étant le seul et l’unique avec qui elle pourrait être, elle donnerait d’ici quelques mois la vie. La suite ? On ne peut plus classique, après un accouchement le couple est passé par une petite période un peu plus compliquée, éduquer un enfant ce n’était pas aussi facile qu’elle imaginait.
Les années passent et se ressemblent, le quotidien apparait, le bébé en question n’est plus si petit puisqu’il est maintenant âgé de quatre ans, mais voilà… Le quotidien va être rompu. « Allo ? » Katy ne connaissait pas le numéro, mais elle allait bientôt apprendre quelque chose qui détruirait sa vie. « Madame Kovacs ? Je suis le docteur Wirdens, il s’est produit un accident… Nous sommes désolés, mais votre époux est mort. »

△ △ △ △△ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △△ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △

Dix-huit mai deux mille huit, New-York

Descendant les escaliers tranquillement, mes valises à la main je déposais le tout devant la porte d’entrée. Il n’y avait personne à la maison et c’est bien pour ça que je profitais de l’occasion pour me barrer en vitesse. Hélas pour moi, mon plan était tombé à l’eau à l’instant ou ma mère avait franchi le seuil de la porte. M’observant avec une appréhension dans le regard, je suppose qu’elle se doutait de ce que j’étais en train de faire. Elle avait craint que ce moment arrive toute sa vie, mais il était maintenant l’heure pour moi de vivre ma vie. Je tournais la page sur mon ancienne vie. « Qu’est-ce que tu fais ? » Je n’arrivais pas à la regarder dans les yeux, j’avais beau être le roi des cons je n’aimais pas la faire souffrir, elle avait fait tellement de sacrifices pour moi et le meilleur moyen que j’avais pour la remercier s’était de partir comme un voleur. « Je dois construire ma propre vie maintenant… Il est temps que je m’en aille ! » Un dernier câlin, un au revoir qui devait lui déchirer le cœur. Je traversais la porte d’entrée, me retournant une dernière fois pour contempler un endroit dans lequel je ne remettrais plus jamais un seul pied.

△ △ △ △△ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △△ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △ △