Moi c'est Leslie et je suis sur terre depuis 17 ans. J'habite en France dans la région d' Aquitaine. Je serai présente 7/7 jours. J'ai trouvé le forum via Janis/Ginny et je dois dire qu'il est parfait . Je voudrais également dire je vous aime déjà .

Zadig plissa les sourcils en contemplant son petit frère. Il était né quelques jours auparavant et sa mère venait de rentrer avec lui de l'hôpital. Ezechiel. C'était le nom que ses parents avaient choisit de lui donner. Il se pencha près de sa mère pour voir le nouveau né, imiter bientôt par ses deux soeurs. Il avait six ans a l'époque jouait depuis 4 ans les grands frères pour deux filles. Aujourd'hui un garçon rejoignait ses rangs. Et l'idée le rendait joyeux. " Tu veux le porter mon grand ? "Zadig approuva de la tête en tendant les bras vers sa mère, comme si il s'apprêtait a porter un sac et non un bébé. Sa mère eu un petit rire avant d'installer l'enfant dans les bras de son frère en les arrangeant un peu. Zadig pencha la tête. Il avait l'habitude de voir des enfants fripés et semblables a des petits cochons quand ils sortaient du ventre de sa mère. Heureusement cela s'arrangeait avec l'âge : il était forcé de reconnaître que ses petites soeurs étaient maintenant mignonnes. Il resta quelques instants silencieux devant le visage de son petit frère puis celui ci se mit a crier. Ca en revanche, il n'était jamais parvenu a s'y habituer. Il avait bien le temps, il n'était qu'un gamin de six ans après tout. Il avait le temps de s'habituer aux hurlements. Il n'en avait pas encore fini avec ses soeurs. Celui de son frère ne serait qu'un bruit un peu plus aigu par dessus le tout. Sa mère reprit le bébé devant la petite mine déconfite de son aîné, tout en lui embrassant le dessus de sa chevelure brune. Elle alla ensuite s'asseoir sur le canapé du salon, permettant ainsi a Winona et Zara de mieux voir. Elles s'assirent de chaque côté de l'heureuse maman tandis que Zadig regardait en face. Un petit sourire traversa son visage. Il était heureux que la famille s'agrandisse, avec un garçon qui plus est ! Il allait enfin pouvoir jouer avec quelqu'un d'autre que son père au foot et a tout plein d'autres jeux qu'il pratiquait déjà avec ses amis. Il avait beau adorer ses soeurs, il ne parvenait pas a prendre plaisir a leurs propres jeux. Ils étaient maintenant a égalité, Zadig venant d'acquérir un tout nouvel ami.

" Tu l'as embrasser ? ... " s'égosilla Antony en en avalant presque son appareil dentaire. Zadig approuva avec un sourire en enfonçant ses mains dans les poches arrière de son jean. Il rayonnait de fierté car il était le premier de ses amis a avoir fourrer sa langue dans la bouche d'une fille, ces êtres similaires et pourtant si différents qu'aucun d'eux n'étaient jamais parvenus a comprendre. Ce même genre de filles avec lesquelles Zadig cohabitait depuis sa naissance. Sauf que c'était différent. Il n'avait jamais eu de fierté a recevoir des bisous de la part de ses soeurs et de sa mère, tout bonnement car cela ne signifiait absolument rien. C'était un tout autre type d'amour auquel il s'intéressait la même si bien sûr il n'était pas amoureux de la fille qu'il venait d'embrasser. Savannah. Une blondinette sans cesse en jupe qui semblait en permanence gênée qu'on la regarde. Pourtant elle était au dieu de Zadig et de ses amis la plus jolie de la classe. Elle avait été un peu hésitante. Zadig l'était également. Mais il avait tant envie d'avoir son premier baiser que la fille n'avait pas été trop résistante. Après tout, même âgé de onze ans, on ne pouvait pas qualifier Zadig d'enfant " vilain ". Plein d'assurance, mignon avec ses grands yeux bleus et ses cheveux noir corbeau, il était sans cesse entouré d'amis et abordait les gens avec une facilité impressionnante. Il dégageait déjà une certaine aisance qui donnait envie aux gens d'être son ami. Savannah a son inverse venait d'emménager dans le coin et était extrêmement timide, observant les gens derrière ses longs cheveux blonds. Zadig parlait d'elle a ses amis depuis qu'elle avait intégrer leur classe et quelques heures auparavant il s'était finalement lancé. 3 heures plus tôt : " Savannah !? " lança Zadig en déboulant dans le couloir vide ou elle attendait, son sac sur les épaules. Elle portait une robe d'été et pour une fois sa chevelure était relevée en une queue de cheval. Elle sembla surprise que son camarade de classe lui adresse la parole, elle tourna la tête pour le regard. " Oui, salut ... ! " Il se positionna devant elle. Il se sentait soudain gêner mais n'avait pas envie de reculer. Il masqua tant bien que mal cette rapide appréhension. " Tu est jolie et... j'ai envie de t'embrasser. " lança t'il. Franc du collier le garçon. Peut être un peu trop. Savannah écarquilla ses grands yeux verts. Elle s'attendait a tout sauf cela. Son souffle s'accéléra alors que, sans attendre de réponse, Zadig se penchait vers elle et déposait ses lèvres sur les siennes. Un premier baiser maladroit et un peu raté, mais cela ne semblant pas déplaire a Savannah. Quand a lui, cela lui plut tellement qu'il n'a plus jamais arrêté de le faire.

" Je peux entrer ? " Zadig attendit, sur le pas de la porte de sa soeur, de deux ans sa cadette, Zara. Bien sûr même si elle disait non, il allait entrer. A croire qu'il ne supportait pas de s'endormir fâché. Il avait dix-sept ans et avait merdé aujourd'hui même si il ne regrettait rien. Il avait en effet pété un plomb en apprenant que sa soeur était en train de se prendre d'affection pour un garçon de son âge qu'il n'était jamais parvenu a supporter. Il avait beau aimer plus que tout Winona et Ezechiel, sa plus belle complicité de grand frère, il l'avait bien avec Zara. Il avait conscience d'être protecteur et de vouloir en permanence contrôler certains aspects de la vie de ses frères et soeurs alors que lui même n'était pas tellement exemplaire. Il jouait les seconds papas. Seulement lui, il n'aimait pas être en rivalité avec Zara. Elle leva la tête, assise sur son lit, mais ne répondit pas. Zadig, prenant cela pour une invitation, la rejoignit dans sa chambre. Il sortait de la douche et ses cheveux bruns étaient encore humides. Il portait un vieux tee shirt et un jogging gris. " Je suis désolé, d'accord ? Mais ce mec est un con Zara. " Il avait lancé sa réplique comme si il énonçait la une vérité universelle. Il exagérait peut être mais c'était plus fort que lui. Il ne voulait pas que sa petite soeur soit avec quelqu'un qu'il estimait de lui arrivant même pas a la cheville. Il était peut être trop exigeant, mais ne dit on pas que quand on aime on ne compte jamais ? Zara ne semblait pas tellement convaincue. Pour elle, il était surement juste trop autoritaire et il avait le don de se mêler de ce qui ne le regardait absolument pas. Mais Zadig connaissait sa soeur, elle lui faisait un peu la tête mais elle finissait toujours par revenir vers lui. C'était trop difficile d'être fâchés. Elle n'était définitivement pas d'humeur a mettre du sien dans cette réconciliation... Zadig leva les yeux au ciel en ramenant sa jambe sur le lit. " Je le connais et tu mérites tellement mieux, vraiment. " Il se pencha pour tenir sa soeur par les épaules, la forçant a le regarder dans les yeux. " Je fais ça pour toi, promis. " Il allait se lever pour repartir dans sa chambre quand sa soeur lui attrapa le poignet. " Ce n'est pas a toi de décider Zadig. J'ai le droit de faire mes propres erreurs et qui sait si cela en aurait été vraiment une ? ... Tu n'en sais rien, admet le. " Son frère refusa l'idée en secouant la tête, catégorique. Zara leva les yeux au ciel. A bout, Zadig se releva pour sortir. Il allait atteindre le pas de la porte d'un pas las, quand la voix de sa soeur résonna derrière lui, plus tempérée. " Mais je sais que tu fais cela car je suis ta soeur et que tu penses bien faire. " Il resta de dos, satisfait qu'elle comprenne. Elle comprenait toujours. Ils n'étaient pas capable de se taire et de s'ignorer. [color=olive]" Bonne nuit, Zadig. " " A toi aussi, petite soeur. "

" Vous pouvez embrasser la mariée. " Zadig adressa un sourire a sa désormais femme et l'embrassa comme tout le monde l'attendait, enroulant un bras autour de sa taille alors qu'il utilisait l'autre pour caresser sa joue avec le dos de sa main. Rosie lui évoquait un ange, coiffée de son voile d'une blancheur pure et infinée, moulée a la perfection dans sa robe de mariée. C'était fini. Il était désormais casé, pour de bon. Par un lien aussi sacré que le mariage. Sa famille était assise au premier rang bien évidemment alors qu'il enroulait ses doigts dans la chevelure blonde de sa femme. Il était conscient de tirer la un trait sur toute sa situation de célibataire, mais il ne faisai pas de bêtise. Rosie en valait amplement la peine. Il était fou amoureux d'elle et cela ne cesserait jamais.