Moi c'est Marine et je suis sur terre depuis 00 ans. J'habite en France dans la région de Seine-Maritime. Je serai présente 06/7 jours. J'ai trouvé le forum via Bazzart et je dois dire qu'il est vraiment superbe, le concept et le design. Puis l'accueil est vraiment chaleureux. Je voudrais également dire que je n'ai plus rien à dire.

« Mickaël Hooper, enchanté de vous rencontrez. » « Maître Jones, de même. Nous vous êtes donc ici pour monter un dossier de divorce contre Madame Katherine Hooper, née Adamson ? » « C'est cela. » Atipyque. C'est peut-être le meilleur mot pour définir la rencontre entre mon père et ma mère. Parce que pour vous ranconter mon histoire, je dois bien entendu commencer par mes parents pour qui tout à débuter dans le bureau de ma future génitrice. C'était le jour où mon père avait pris la décision de quitter son ancienne femme, de retrouver sa liberté. Elle était une toute jeune avocate pour qui se profilait une très belle carrière dans le domaine du droit, lui avait quarante ans et un passé assez conséquent derrière lui. Cela a été immédiatement le coup de foudre, enfin c'est ce qu'il m'a très souvent dit. Bien entendu, ils ne se sont pas mit immédiatement en couple, le protocole et le sens du devoir de ma mère passait toujours avant ses sentiments. Cela n'a pas changer après la venue au monde ma soeur ou encore de la mienne, oh non, nous étions que deux obstacles à ses yeux. Enfin, ce n'est qu'une fois le procès prononcer et le divorce prononcé qu'ils ont emménager ensemble, ma soeur était déjà en route. Toutefois personne ne le savait encore. C'est reste comme cela jusqu'à ce que ma mère ne fasse un malaise et ne soit transporter en urgences à l'hôpital. Après plusieurs examens et une attente insoutenable le verdict est tomber, ce n'était ni un cancer ou une anémie, une simple grossesse. Mais voilà, elle était enceinte de six mois, cela a provoquer bon nombre de questionnement du côté de mon père et encore plus par rapport à la famille. Les médecins ont appeler cela un déni de grossesse et ma mère a rapidement expliquer qu'elle n'avait jamais voulu d'enfant, donc son corps à décider de continuer sur la même pensée. En tout cas, mon aînée est arrivée en très bonne santé, un peu plus de trois kilos pour près d'une cinquantaune de centimètres. Mon père nous a toujours dit qu'il avait été plus que fière en la tenant pour la première fois dans ses bras, lui qui n'avait eu que des fils de sa première union. La petite princesse dont il avait tant rêver était enfin entrer dans sa vie. Et même s'il approchait à grand pas de la cinquantaine, cela ne le dérangeait pas le moins du monde de replonger dans l'univers des couches et des biberons. Leur petite existence a repris son cour presque normal, ma mère au bureau en train de régler les problèmes d'autres personnes et mon paternel en train de jongler avec son restaurant et ma soeur. Il n'était plus tout jeune et cela a rapidement suffit à l'éreinter, tout cela ce soldant par une crise cardiaque. Le medécin a donc prévenu ma mère qu'elle devait faire attention à ce que mon père ne ce surcharge pas de travail. Son idée ? Embauchée une nounou et reprendre sa vie comme-ci de rien n'était. Puis il a fallu que je fasse mon apparition dans leur petite monde déjà bancale alors que ma soeur n'avait que six mois. Un véritable drame. Ma mère qui a tout de suite remarquer ma présence a tout de suite parler d'avorter et du fait que je ne ferais que nuire au bonheur de leur famille. Mon père n'était pas d'accord, mais avait dans un premier temps lui aussi envisage cette idée. Heureusement il a pris conscience de ce que cela produirait en lui et il a poser un ultimatum à ma mère. De celui qui fait que tout peut changer. Soit elle menait à terme sa grossesse ou alors il partait avec ma soeur et elle ne ferait plus jamais partie de son existence. Je pense qu'elle a plus eu peur de le perdre lui que la chair de sa chair, mais elle est restée et je suis venue au monde. Il paraît que cette grossesse avait été horrible pour elle et que bien que je sois née à terme, j'avais du être mise en couveuse à cause de mon petit poids. Je faisais tout juste deux kilos. Je ne sais pas si cela a été le déclencheur, mais après tout à changer. Le travail qui avait déjà trop d'importance dans son existence est devenu sa seule raison de vivre et au bout de cinq ans, mon père nous a pris sous son bras avec quelques affaires et nous sommes partis. C'est là que la plus belle période de ma vie à commencer.

* * * * *

« Folly Beach, c'est en Caroline, hein papa ? » « Oui, ma puce. » « Pourquoi on va vivre là-bas, pourquoi on reste pas à la maison ? » « Parce qu'on va prendre un nouveau départ tout les trois, comme une vraie famille. » J'avais tout juste six ans, pas plus quand cette discussion entre ma soeur et mon père a eu lieu, quand il a décider que de changer d'air ne nous ferais pas de mal. Pour moi, Caroline était alors un prénom et je me demandais où on allais bien pouvoir vivre. La séparation de mes parents n'avait pas été un choc pour moi, cela ne changeait pas grand chose à mes yeux de petite fille et je devais avouer que je préférais nettement notre nouvelle vie. Il n'y avait pas eu de divorce puisque pas de mariage, mais le juge qui s'était occuper de notre garde l'avait accorder exclusivement à notre père, avec seulement quatre semaines dans l'année pendant les vacances pour notre mère. Moi cela me convenait, mais pour ma soeur c'était un peu plus difficile, il y avait toujours eu plus de lien entre elles. Nous nous sommes beaucoup rapprocher à cette époque et malgré nos presque deux ans d'écart, nous partagions tout. C'est donc à Folly Beach que nous avions trouver refuge, mon père qui était près de la retraite avait décider de revendre son restaurant à l'un de mes frères tout en disant qu'il allait enfin profiter de la vie. Mais une fois arriver, il n'a pas pu rester inactif et a ouvert un petit café sans prétention. Avec cela, nous ne manquions vraiment pas d'argent. Le plus difficile a été de m'intégrer dans ce nouveau monde, avec des enfants qui ce connaissaient pour la plupart depuis leur naissance et qui m'avait regarder d'un drôle d'air. Mon côté un peu garçon manqué en avait étonner plus d'un ainsi que mon caractère qui il fallait l'avouer, n'était pas facile. Puis un jour, il y avait trois mois que nous étions arriver, un garçon plus vieux que moi est venu m'aborder. « Comment tu t'appelles ? » « Monroe, c'est le nom d'une actrice. » « Ok, moi c'est Rhett. » « Comme le premier fils de mon papa. » « Ah bon, je ne l'est jamais vu ton papa. » « Pourtant, il viens nous chercher tout les jours. » « Oh, je croyais que c'était ton papi. » Je dois avouer que j'ai très mal pris le fait qu'il est qualifier mon père de tel, même si à son âge il surprenait toujours en disant que nous étions ses filles. Alors, je ne lui est plus adresser la parole pendant des jours avant qu'il ne vienne s'excuser et qu'il m'offre quelques bonbons en forme de coeur. J'ai trouver cela gentil, mais lui est rétorquer que s'il voulait que je sois sa chérie il pouvait toujours attendre. Au bout de quelques temps, il est devenu ce qui se rapprochait le plus à mes yeux d'un ami et d'une sorte de frère de substitution. Il m'est rapidement devenu indispensable. A cet âge, tout semble tellement simple qu'on croire que tout va bien et que rien ne pourra changer tout cela. On est naïf, mais cela nous permet d'être insouciant pendant cette période magique de l'enfance. C'est à cette époque que j'ai commencer à faire quelques bêtises, comme répondre à la maîtresse, ne plus faire mes devoirs ou encore me bagarrer pour rien dans la cour. Cela m'a valu un bon nombre de sermon de la part de mon père et malgré son air déçu, je n'ai pas vraiment changer.

* * * * *

« Arrête, il est carrément trop beau. » « Non, je ne trouve pas que Matthew soit comme tu dit, je préfère nettement Liam. » « Hein ? » « Bein quoi ? Je ne dit que ce que je pense. » Ah, ma soeur et moi avions un centre d'intérêt plus que commun lors de notre adolescence et c'était tout simplement les garçons. Et cela au grand damne de notre père qui ne savait pas trop quoi faire. Nous nous allongions pendant des heures, soit dans sa chambre ou bien dans la mienne et nous faisions une liste des plus beaux garçons de notre collège. Bien entendu, nous étions très rarement d'accord, nos critères sur la beauté étant complétement différent. Mais cela ne nous empêchait pas de continuer à en discuter. Notre père soupirait très souvent en entendant nos discutions, encore plus quand nous ramenions un "ami" à la maison, mais il avait juste peur que nous grandissions un peu trop vite et qu'on lui échappe. Cela allait être inévitable, mais il voulait nous garder auprès de lui le plus longtemps possible. Moi, je ne m'étais pas assagi et mon côté rebelle ressortait encore plus depuis que j'étais entrer dans le monde de l'adolescence. Je séchais les cours en compagnie de mes amis, je fumais, en cachette et cela même si je savais pertinemment que mon père devait être au courant. Pour ce qui était des devoirs, je les faisais seulement quand je le voulais, ce qui arrivait que très rarement. Avec Rhett, nous étions toujours aussi proche, même si avec nos un peu plus de deux ans de différence, il avait plus de préoccupation que moi. Je passais un peu au second plan et je lui en voulais, il me prenait pour une gamine et je ne pouvais le supporter. J'ai alors changer de style vestimentaire, me féminisant et surtout, j'ai commencer à laisser les garçons m'approcher autrement que pour être des amis. Ce n'était pas quelque chose que j'attendais impatiemment, mais avoir son premier petit copain est une étape très importante. Cela ne durait jamais bien longtemps, juste assez pour faire parler quelques jours et retomber dans les oubliettes. Puis, le lycée est arriver et là j'ai pris conscience de quelque chose. Rhett avait redoubler et se trouvait dans la même classe que ma soeur, ce qui les a vraiment rapprocher aussi tout les deux, alors qu'avant ils ne s'adressaient pas réellement la parole. Je les est souvent observer quand ils étaient ensemble en train de faire leur devoir ou autre et j'ai eu un pincement au coeur. C'est là que j'ai compris que j'étais amoureuse de lui, irrévocablement. Puis est arriver ce qui devait arriver, ils se sont mis ensemble. Ils n'ont rien voulu me dire de peur que je ne souffre de cette situation et je les est surpris en rentrant un soir alors qu'ils croyaient que je devais dormir chez une amie. J'ai été plus que surprise en les découvrant en train de s'embrasser sur le canapé et là, ce fut pire que tout. La sensation d'avoir été bafouée, laisser de côté s'est fait ressentir en moi et j'ai complètement craquée. Ils ne m'avaient pas vu, alors je n'ai rien fait, j'ai juste pris quelques affaires et suis aller rejoindre ma meilleure amie qui m'a accueilli. Je me suis confiée à elle. Pendant les sept mois qu'à durée leur relation, je ne leur est plus adresser la parole, tout du moins plus après leur avoir fait comprendre que leur mensonge était la pire des traitrises à mes yeux. Ils me l'auraient dit, je l'aurais peut-être mal pris, mais je l'aurais accepter un peu mieux. C'est à cette époque que j'ai fait la plus grosse de mes conneries, celle de laisser mon corps aux autres. Peu avant leur rupture, je suis arriver en pleur dans la chambre de ma sœur alors qu'ils étaient en train de parler et j'ai lâcher cette bombe, celle qui me tuait à petit feu depuis quelques jours. « Je suis enceinte. »

* * * * *

Tout à été très dur ensuite, j'en est parler avec mon père qui bien que très surpris et en colère a eu le courage de me dire qu'il serait toujours là pour moi. Bien que très jeune, j'avais pris la décision de prendre mes responsabilités et de mettre cet enfant au monde et de l'élever du mieux que je pourrais. La première échographie a été une véritable révélation pour moi, j'aimais déjà cet enfant plus que tout et j'aurais fait n'importe quoi pour lui, même la pire des conneries. Mon père qui était avec moi n'avais pas réussi à retenir ses larmes, quand à ma mère, elle avait juste dit qu'elle était encore trop jeune pour être grand-mère, mais qu'elle ne pouvait pas me pousser à faire ce que je ne voulais pas. Je l'ai remercier pour ces mots puis elle m'a dit que je serais très certainement une meilleure mère qu'elle et que cela ne serait pas difficile. C'était la première fois que je comprenais qu'elle avait conscience du mal qu'elle avait pu nous faire. « C'est un petit garçon. » A ce moment-là, mon coeur avait louper tellement de battement que je n'avais pas pû empêcher les larmes de glisser sur mes joues, j'allais avoir un fils. Je faisais tout mon possible pour ne pas avoir de problèmes, pour que je puisse aller jusqu'au terme de ma grossesse et que mon enfant vienne au monde sans problèmes. Tout allait bien, jusqu'à ce matin de novembre où je me suis réveiller avec de terribles douleurs dans le ventre, comme des contractions. Mais ça ne pouvait pas être cela, je n'avais même pas encore atteint mon septième mois. J'ai appeler mon père qui m'a conduit en urgences à l'hôpital et où après une échographie on m'a fait la pire des annonces. « Votre fils avait une malformation cardiaque que nous avons pas déceler lors des précédentes échographies, son cœur a arrêter de battre il y a certainement quelques jours. » « C'est pas possible, je l'aurais senti, il bougeait encore. » « C'est sûrement une impression que vous avez eu, nous allons vous donner de quoi déclencher le travail...» J'ai souffert pendant plus de quinze heures avant de le mettre au monde, par voie naturelle comme le médecin avait choisi. Les pires moments de ma vie, surtout quand je l'est entraperçu dans les mains de la sage-femme avant qu'ils ne l'emmènent. J'ai eu le droit de le tenir quelques minutes dans mes bras, sans avoir l'autorisation de le voir, cela aurait pu me choquer. Après avoir dormi pendant près de vingt-quatre heures sans interruption grâce aux médicaments que l'on m'avait administrer, j'ai demander à mon père de préparer les funérailles de mon fils. C'est en toute intimité que nous l'avons mis en terre après qu'il est reçu le baptême. Adam, c'est comme cela que je l'aie prénommer. Cela n'a pas été facile de remonter la pente, mais heureuse j'avais mon père et ma soeur pour me soutenir autant que le besoin s'en faisait ressentir. Puis Rhett, qui bien que présent est venu un jour me dire qu'il serait toujours là pour moi. C'est ce jour-là que je l'ai embrasser, prise d'une impulsion. Il a répondu tendrement, sentant certainement que j'avais besoin de réconfort et qu'il pouvait me l'offrir. Je ne le remercierais jamais assez pour cela.

* * * * *

Le temps est passer, mais Adam est toujours dans mon coeur est quand je ma promène et que je croise un petit garçon dont il aurait approximativement l'âge, je l'imagine. Est-ce qu'il aurait du genre à me faire tourner en rond comme je l'avais fait avec mon père ? Ou alors aurait-il tout simplement était un petit garçon passionner de foot et que j'aurais du conduire à ses entraînements ? Je n'aurais jamais de réponse et cela est très dur pour moi. A jamais je me demanderais ce que j'ai pu faire de mal. Avec Rhett, cela n'a pas durer bien longtemps entre nous. Jamais il n'a ressenti la même chose pour moi et il a préférer être honnête avec moi plutôt que de me faire souffrir. J'ai eu le coeur brisé, mais je m'en suis remise doucement et maintenant je vais mieux, cela même si je le croise très souvent. Il faut dire qu'étant le mari de ma soeur, il ne peut pas en être autrement. Moi je me suis plonger dans les études, voulant avoir autre chose en tête et je suis depuis quelques mois diplômé de l'Université. Je travaille maintenant en tant que professeur des écoles et c'est un grand bonheur pour moi. Vous vous demandez certainement si j'ai un homme dans ma vie, oui, il y a quelqu'un. Mais c'est assez difficile entre nous et je ne sais pas vraiment où notre relation va aboutir. Cela fait trois ans que nous somme ensemble et j'ai rapidement ressenti le besoin d'avoir un enfant, chose qu'il m'a toujours refuser. Je ne comprend pas pourquoi, mais il me cache quelque chose. Tout cela pour dire qu'au jour d'aujourd'hui je suis enceinte et que je ne sais pas comment lui annoncer, de peur de briser le peu d'harmonie qu'il reste dans notre couple.