Moi c'est fantine et je suis sur terre depuis 18 ans. J'habite en france dans la région de ile de france. Je serai présente 7/7 jours. J'ai trouvé le forum via bazzart et je dois dire qu'il est SUPER GENIAL AWESOME !! vrai coup de coeur !!. Je voudrais également dire que je vous aime et que j'espère passer un agréable moment en votre compagnie.

La chaleur était étouffante. Dans cette salle de classe, le professeur refusait catégoriquement d'ouvrir les fenêtres, pour une raison qui échappait à moi, mais aussi à tous les autres élèves de la classe. Mon t-shirt collait à ma peau, et je doutais que les filles de la classe aient envie d'admirer mes tétons en forme de pyramide. Je n'avais pas le corps le plus sexy qu'il soit, même si je n'étais pas si moche que ça. Je ne faisais définitivement pas partie des gars disons « populaires » et prisés de toutes les filles. A vrai dire, j'étais plutôt un gars normal. Invisible. Je n'avais pas de très bonnes notes, je ne faisais pas d'activités extra scolaires, j'étais un élève lambda parmi tant d'autres. Cela ne me dérangeait pas trop, remarque. J'avais des amis, et puis ma famille, et cela me suffisait amplement. La personne la plus importante à mes yeux ? Ma sœur jumelle. Pippa. Disons que la vie au lycée n'était pas de tout repos pour elle et que j'essayais de la réconforter au maximum, mais cela ne suffisait jamais. Je me sentais plus qu'inutile dans ses moments là et j'aurais aimé aller vivre dans un grotte et ne plus jamais en sortir. « Rowan ? Vous m'écoutez ? » J'essuyais le filet de bave qui s'écoulait de la commissure de mes lèvres et regardais rapidement le tableau. Je n'avais aucune idée de ce qu'il s'était passé quelques minutes auparavant, car comme d'habitude, j'étais parti dans mes rêveries. « Cela marcherait si je vous dis que pendant quelques minutes, mon esprit s'est transporté vers une autre dimension, que je suivais un autre cours, un tout autre cours et que je ne peux pas répondre à votre question ? » Le professeur soupira et retourna à son cours. Il était plutôt compréhensif avec moi parce que je n'étais pas un élément dit « perturbateur ». Je me tenais bien même si je faisais parfois des blagues douteuses. Finalement, la cloche sonna et je sortais dans le couloir tout seul quand je vis un groupe de filles qui parlait à Pippa. Je ne voulais pas vraiment m'incruster alors je restais pas loin, histoire de veiller sur ma sœur. « ça fait quoi d'être la plus grosse et la plus moche du lycée ? » je rageais en silence. Je savais que Pippa n'aimait pas spécialement que je m'immisce dans ses histoires mais je ne pouvais supporter ces pimbêches qui se la ramenaient alors qu'elles n'étaient que mille fois inférieures à la personne qu'était Pippa. Je m'approchais rapidement des casiers où elles étaient accoudées. « Je vous dérange les filles ? » Elles me regardèrent, une d'elle me fit un sourire, celle là même qui avait fait une remarque méchante à ma sœur. « Rowan ! Nous étions juste en train de .. sympathiser avec .. » « Pippa. » « Oui ! Pippa, c'est ça. Enfin tu vois. » Je me mordais la lèvre. N'étant pas un garçon méchant de nature, je ne pouvais pas leur dire de dégager ou les insulter comme ça. Je me contentais de fixer la leadeuse du groupe d'un air étrange, pas effrayant non, mais d'un air bizarre. « Bon on y va, ce gars est trop bizarre. » Elles s'éloignèrent et je rigolais. Je me tournais vers Pippa qui savait tout faire pour ne pas montrer sa peine. « Ça va ? » C'était une question débile, mais bon, débile, je l'étais bien ...

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Oui. J'étais vraiment en train de courir autour du terrain, en levant les mains et en criant à tue tête un charabia incompréhensible. Mais nous avions gagné. Oui, nous, surement une des équipes les plus pourries de la région, avions gagné encore un matche et il fallait l'avouer, grâce à moi. J'étais d'autant plus content qu'une personne toute particulière était dans l'assistance, à savoir un coach qui cherchait des gens à qui offrir une bourse universitaire. Je me disais que cela aiderait mes parents, qu'ils n'auraient pas à tout payer et que j'aurais une place dans une bonne équipe de football. Après tout, tout me réussissait depuis que j'avais intégré l'équipe. Les essais n'avaient pas été si durs que ça et j'avais été parmi les premiers pris. Il paraissait que j'avais un don pour ça. Courir, plaquer, esquiver, je savais tout faire même si j'étais bien trop grand pour pouvoir me déplacer avec facilité. Vous me direz, le basket aurait été ta facilité ! Ben non, j'étais vraiment nul en basket. Mon truc, c'était le football américain. Bien vite, puisque j'avais mon blazer sur le dos toute la journée, les filles sont venues me tourner autour. Une situation plutôt agréable mais assez gênante, car je ne pouvais bien sûr pas proposer un rendez vous à chacune et je devais choisir minutieusement. Je n'étais pas le genre d'homme à avoir des « coups d'un soir » comme beaucoup au lycée, ceux qui ne pensaient qu'au sexe et pas aux sentiments. J'étais un homme sensible, et j'avais besoin d'amour. Même si cela vous fait pitié dit ainsi, c'était la vérité. Finalement, j'avais choisi une fille qui était très intelligente, belle, enfin bref, elle était parfaite. Elle faisait partie des pom pom girls et était une des filles les plus populaires du lycée. Cela faisait plusieurs mois que nous étions ensemble. Alors que je venais de gagner le point décisif, qui nous avait fait gagner ce matche, et que j'avais fait mes tours de terrain en hurlant de joie, je décidais d'aller la rejoindre pour partager ce sentiment de victoire. Un grand sourire sur le visage, je la rejoignais auprès des autres pom pom girls et l'embrassais. « J'ai gagné ! T'as vu ça ? J'ai gagnééé ! » Mais il y avait quelque chose qui clochait. Je le voyais dans ses yeux. Je perdais rapidement mon sourire et la regardais sans dire un mot. Je haïssais les discussions sérieuses. Pourquoi tout le monde ne pouvait pas être joyeux et marrant tout le temps ? J'attendais qu'elle ouvre la bouche, mais elle semblait avoir du mal à trouver ses mots. Pour l'aider, je lançais une phrase, pour rigoler. « Tu romps avec moi ? » Elle ne répondit pas. Et c'était là que je m'étais rendu compte que je n'étais pas loin de la vérité, en fait, j'étais en plein dans le mille. Elle baissa la tête et commença à pleurer, tandis que je m'éloignais sur le terrain. « Rowan ? Mr Jamison ? » Je me retournais. C'était le gars qui était censé m'évaluer et me donner son avis pour ma demande de bourse. Je n'étais vraiment pas de l'humeur, mais je ne pouvais pas le rembarrer comme ça. « Oui ? » Il me tapa sur l'épaule avec un grand sourire. « Après ce que je viens de voir, je n'ai pas de doute que vous aurez cette bourse. Bienvenue ! » Je le regardais, avec un air étrange. Comme si j'étais hypnotisé. Et de ma bouche sortit un mot « Désolé. »

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Je tapais du pied. Inlassablement. Je voyais bien que ma voisine de droite, qui devait elle aussi attendre pour un entretien d'embauche, était extrêmement agacée par ce que je faisais. Cela devait la stresser. Mais j'étais tellement hyperactif que je ne pouvais pas rester assis sans bouger une partie de mon corps, et dans ce cas là, ma cuisse, ma jambe, mon pied. Cela faisait bien une demi heure que j'attendais ici et je me disais que j'allai peut-être me barrer d'ici cinq minutes si l'on ne m'appelait pas tout de suite. Après tout, je n'avais pas que ça à faire. Non, je n'avais pas de petite amie, fiancée, femme à la maison qui m'attendait. Je n'avais même pas de colocataire, un peu pathétique. Mais j'aimais bien vivre seul. De toute façon, mes amis, et mes sœurs/frères s'incrustaient souvent. J'avais pris un truc assez grande pour qu'il y ait de la place pour faire des bonnes pyjama parties. Je regardais mon téléphone, cela faisait encore dix minutes de plus. C'était bon, il fallait que je m'en aille. Alors que je me levais, et me préparais à aller vers la sortie, un petit homme arriva devant moi et me pria de bien vouloir le suivre. Un dédale de couloirs et je me retrouvais dans un bureau plutôt bizarre. Je saluais l'homme qui était devant moi et m'asseyais. La pièce était assez petite pour ma grande carrure mais je ne m'en souciais pas. Après tout, j'étais là pour avoir un job, et si j'avais ce que je voulais, je n'allai surement pas rester enfermé dans un bureau toute la journée. Il faisait chaud, la fenêtre était fermée. Cela me rappelait de bien mauvais souvenirs. Je souriais aimablement et lui tendais mon CV qu'il parcourut rapidement. Nous discutâmes un peu, de tout et de rien, des idées que je pourrais avoir, des choses du genre. Mon expérience. L'homme ne semblait jamais sourire, c'en était presque effrayant. Et finalement, il se leva et me tendit la main. « Félicitations ! Vous êtes notre nouveau journaliste. »

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Depuis ? Rien n'a vraiment changé. J'ai une petite amie maintenant, ma première depuis le lycée .. Je sais, ça fait un bail. Cela fait plus de trois mois que nous sommes ensemble et j'ai vraiment l'impression que nous pourrions passer le reste de notre vie ensemble. Je suis toujours très proche de ma soeur jumelle qui a bien changé depuis l'époque du lycée, à vrai dire, je vous laisserai en juger par vous même. C'est pas toujours facile avec le reste la famille mais on fait avec .. comme on dit.