Moi c'est Mélanie et je suis sur terre depuis 18 ans. J'habite en France dans la région du Nord. Je serai présente 6/7 jours. J'ai trouvé le forum via BAZZART et je dois dire qu'il est magnifique *.*. Je voudrais également dire mot de la fin.

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[b]HEATHER MORRIS[/b] [color=red]◮[/color]. AÏDA-ZOÍ E. FISCHER

« C'est quoi ça ? » Iōánna se tenait devant la porte de la salle de réunion, du bureau de Metro, magazine de musique très connu en Grèce. Ses collègues et certains amis, son patron, étaient tous réunis ; des petits fours, des petits gâteaux et d'autres choses à manger ainsi qu'à boire étaient posés sur une grande table. Pour couronner le tout, une grande banderole était installé au-dessus d'eux, avec écrit dessus : « Συγχαρητήρια Ιωάννα Ζωή* ». La jeune femme avait les sourcils froncés par l'incompréhension, tandis que le petit peuple arrêta de parler pour se tourner vers elle. Son patron se détacha du reste du groupe, un sourire encore plus large que ceux des autres, une bouteille de champagne à la main : « Iōánna, j'ai l'heureux plaisir de t'annoncer que tu es notre nouvelle journaliste partant pour l'étranger ! » La blonde eut un mouvement de recul, ses yeux ébahis balayant la salle et toutes les personnes s'y trouvant. Depuis un an, c'était la course folle ou plutôt une bataille, entre les journalistes : trois d'entre eux allaient partir pour l'étranger. Un voyage tout frais payé par le magazine pour une durée indéterminée. Iōánna avait tout misé sur les USA, malgré sa récente arrivée au sein de l'entreprise. La jeune femme croisa ses doigts, derrière son dos, attendant la suite... « Tu pars pour les Etats-Unis d'Amérique ! » La jeune laissa exploser sa joie en un cri, sautant comme une folle un peu partout. Son travail avait payé. « Merci, merci, merci, merci beaucoup ! »

*félicitation Iōánna-Zoí

La journée se passa plus que bien pour la jeune femme. L'idée qu'elle allait bientôt s'envoler pour les USA était la plus belle de celles qu'elle pouvait avoir. Non, c'était plutôt celle d'avoir battu Penelope qui la rendait encore plus joyeuse. Iōánna n'avait jamais pu supporter la brune qui ne cessait jamais de se croire bien meilleure que les autres. Elle était condamnée à rester à sa place encore pendant deux ans, au moins. Quand l'heure de partir sonna, la demoiselle ne tenait plus en place : elle voulait annoncer la bonne nouvelle à son père le plus vite possible, pour partager sa joie avec lui. Pour une fois qu'elle réussissait dans sa vie. « Papa ! » Elle entra dans la maison, située à quelques kilomètres de son lieu de travail. « Papa, t'es où ! ». Elle criait, en même temps la joie trahissait sa voix. Elle regarda par la fenêtre ; son père était dehors. Iōánna-Zoi couru pour le rejoindre, le bonheur inondant son visage et tomba dans les bras de son père. « Qu'est-ce que t'as ? » Elle eut un rire nerveux avant de lui répondre : « Je pars ! Je pars aux USA !... Quoi, t'es pas content ? » Le visage de son père s'était illuminé un instant, puis une sorte de doute ou plutôt de la peine, s'était installée. « Bien sûr que si ma κοριτσάκι*, je suis très très fier de toi ! Je suis juste un peu triste. Qui va me tenir compagnie maintenant ? Tu vas me manquer. » Elle ne pu retenir une larme ; elle n'avait pas pensé à cela, mais en partant, elle laissait derrière elle son père, c'est vrai. « Je reviendrais et puis Nítsa** fera un effort et viendra te voir ! » L'homme fit une moue, puis accompagna sa fille vers la maison, une main dans son dos. « Je vais appeler ton oncle, il va être ravie de savoir que tu viens dans son pays ! » Iōánna ne connaissait absolument pas sa famille aux Etats-Unis, bien qu'elle ait déjà vu des photos de ses cousins et cousines.

*ma petite fille
** Nitsa, diminutif de Soultána; soeur de Iōánna

Deux semaines plus tard, la jeune femme était plus que surexcitée. Cela faisait à peine deux minutes qu'elle avait mit un pied sur le continent américain, qu'elle se sentait déjà bien. L'anglais étant sa deuxième langue maternelle, Iōánna n'eut pas de mal à se faire comprendre, quoique son accent posa quelques problèmes. Un taxi jaune l'emmena dans un quartier plutôt dangereux alors qu'elle lui avait demandé un tout autre quartier, à l'autre bout de New York. Un groupe l'approcha, visiblement conscient qu'elle est étrangère. La blonde s'en est pourtant bien sortie, grâce à sa tchatche naturelle et sa bonne humeur (et grâce à une de ses paires de chaussures, qu'elle a dû leur donner !). Pour rejoindre Folly Beach, où une partie de sa famille vit actuellement, la jeune femme s'essaya à l'autostop, pratique qu'elle adora. Elle rencontra des personnes formidables et au terme de son voyage, elle put écrire un article sur le rapport entre la route et la musique. Arrivée aux portes de la ville, la jeune blonde sortit de sa poche, son portable, avec lequel elle envoya un message. 'Λυπάμαι Niels, θα έχω να σας πω πριν, είμαι στην Αμερική σήμερα. Όλα είναι πάνω από...*'. Maintenant, Iōánna- Zoi était prête à commencer une nouvelle vie loin de sa terre natale.

*je suis désolé Niels, j'aurai du te le dire avant, je suis en amérique maintenant. Tout est fini...