Mes parents ce sont connus alors qu’ils n’étaient que des lycéens avides de sensations fortes. L’impensable s’était produit, elle était tombé enceinte et fut contrainte d’abandonnés les études. Renié par sa famille, ils trouvèrent refuges dans la chambre universitaire de mon père qui lui avait décidé de poursuivre sa destiné. Depuis tout jeune, il se rêvait avocat ou plutôt, son éducation avait était façonner de telle sorte à ce qu’il n’envisage que cette option-là. Chez les Heartheton on est avocat de père en fils et ceux depuis aussi longtemps que existait la profession. Des débuts peu glorieux, touchant chaque jour un peu plus la misère des doigts il n’eu d’autre choix que d’annoncer à ses parents « l’heureuse » événement. C’est ainsi que Duncan, mon ainée est venue au monde. Un an plus tard, venait au monde Apple, ma sœur ainée. Forte heureusement, la situation financière avait changé et mon père qui s’était acharné dans son travail avait obtenue son diplôme quelques mois plus tôt. Il commençait donc à gagner sa vie, moyennement dans un premier temps, ce ne fut que quelques mois plus tard qu’il réussissait enfin. Ma mère quant à elle, vouait sa vie à élever ses enfants, jonglant entre les taches ménagères, les enfants à amener à l’école, le repas à préparer, faire de la demeure Heartheton un parfait petit nid. Et ce n’est qu’un an plus tard qu’à mon tour je venais compléter et clore la famille…
J’ai grandis entourées d’une famille aimante bien que terrible sous de nombreux aspects. Surnommés les trois terreurs par la grande majorité des gens côtoyant notre famille jusqu’à nos parents même…
1994,
« Mamaaaaaaaan ! Apple m’a coupé les cheveux ! » S’écriait Sparrow la dernière des enfants Heartheton en courant autour de la table à manger sans s’arrêter. C’est alors que sa mère l’interpellait dans sa course, constatant que sa longue chevelure n’était plus qu’un loin souvenir
« Apple ! Viens tout de suite. » Apple trainant des pieds, le ciseaux cachés dans son dos arrivait alors
« qu’est ce qui t’as pris ? » Grondait alors la mère
« Elle a coupé ceux de ma Barbie ! » « Même pas vraie ! C’est Duncan ! » La mère soupirait alors, c’était toujours les mêmes histoires semblables, chacun accusait l’autre et finalement, qui avait commencé le premier. Elle se retourna vers son mari, écarquillant les yeux à l’attente de son verdict
« ça repousse » se contenta il de souffler en ricanant.
***
Mes parents ont toujours étaient assez cool dans leurs éducation. Mon père, qu’on ne voyait que très rarement dû à son métier se refusait à nous punir, profitant de chacun de ses instants en famille. Tous nos caprices sans exceptions se voyaient réaliser. Des salles gosses ? Oui, pour ne pas dire des monstres. Ma sœur a toujours été comme une meilleure amie pour moi, c’est avec elle que j’ai tout découvert, fais les quatre cents coups, voyager de part et d’autre du monde. Il n’y a jamais eu aucun secret entre nous, même si ça n’a malheureusement pas toujours été le cas…
2003,
Une ambiance électrique régnait dans la maison, en cause ? la querelle opposant Apple à sa petite Sœur Sparrow. Tandis que l’une se préparait son petit déjeuner, l’autre dégustait ses tartines, ne s’adressant même pas un regard, pas un mot, c’était ainsi depuis six mois, dix jours, trois heures et vingt six secondes, leurs mères assistants à se déchirement quotidien avait fini par se lasser de la situation, espérant qu’un beau jour leurs querelle viendrait à se terminer. Sparrow se leva se dirigeant en frigo dans un silence des plus pesants tandis que sa sœur, Apple, ayant développé un fort talent pour ce qui était d’agacer cette dernière avec son comportement, attrapait alors les tartines de celle-ci avant de les engloutir. Se retournant, Sparrow la fusillé du regard
« ah oui, j’avais oubliée, t’aime finir mes restes. » d’une voix cassante, Apple se mit alors à ricaner
« désolé chérie, mais j’lai manger avant toi. » un soupire, un léger rire marquant bien toute le mépris que lui inspirait son ainée elle répondait alors d’un air dédaigneux en quittant la pièce
« et t’es fière de passer ta vie allongé les jambes écartés ? » 2004,
« les filles arrêtaient de vous disputer ! » elle avait beau crier en les fusillant du regard dans son rétroviseur, rien n’y faisait. Bientôt deux ans que ses filles se crêpaient sans arrêt le chignon, si au début les remarques étaient plutôt tendres, les insultes jaillissaient désormais et pour les moments les plus critiques, quelques tartes, des cheveux tirés.
« bouffone ! » soufflais Apple,
« gamine » soufflait Sparrow
« trainé » renchérissais son ainée. Sparrow perdait patience
« sale p*te, ça te vas là ? » criais-elle.
« LES FILLES ! j’vous promet que vous allez rentrez à pied ! » Apple ricanait alors « mais oui bien sûr, tu nous le dis toujours » la voiture accéléré et Sparrow s’empressa de rajouter
« Bravo Apple ! Tu l’as énervée ! » « Pourquoi moi tout de suite ? C’est toi la meuf qui hurle dans la bagnole. » « Parce que tu me gaves c’est clair ? Pourquoi tu viens me parlé, oubli moi ! » « C’est ce que je fais » « très bien ! » « Très bien. » « Arrête de me chercher ! » « Tu crois me faire peur ? » « Pourquoi j’parle avec toi ? T’es tellement c*nne que j’suis entrain de t’instruire là. » « pff ! Qu’est ce que tu connais à la vie toi ? » « Bah… Je sais que ça se résume pas à écarter les cuisses » une tarte, puis une autre, avant que Sparrow empoigne les cheveux de sa sœur criait
« lâche moi sale folle » la poussant contre la vitre. La mère se retournait alors. Un cri, un grincement de pneu, un ultime cri et plus rien. Le silence total.
Ma mère est morte ce jour-là, dans cet accident. J'ai également perdue mon modèle, ma confidente et une partie de moi même. J’imagine qu’à la suite de cela, le fait que ma sœur est couchée avec mon petit ami n’avait plus vraiment d’importance… Mon père ne pouvant se permettre de quitter son métier le vivait très mal, je crois qu’il n’a jamais vraiment réussi à nous le pardonner, il a très vite sombre dans l’alcool et depuis il n’en est jamais sorti, un verre pour se lever, un pour aller bosser, un autre pour la pause, a midi un peu de vin pour le repas, un verre a quatre heures pour le gouter, il est peu de dire que c’est un cadavre. Nous nous sommes retrouvés à trois, notre paternel incapable de faire autre chose que nous signer des chèques, plus les mois passèrent, moins on le voyait. Duncan, Apple et moi c’est finalement tout ce qu’il restait et depuis nous ne nous sommes jamais quitter, privilégiant toujours notre famille au reste du monde.